Dans le cadre du projet FSPI Transition écologique porté par l’Ambassade de
France au Cameroun, Je m’engage pour l’Afrique (JMA) a cherché à
appréhender les enjeux des bonnes pratiques en matière de transition
écologique au Cameroun et en Afrique afin de créer une matrice de bonnes
pratiques basée sur trois critères d’évaluation : bonne pratique managériale, de
mise à l’échelle et de diversification des projets
Le Cameroun se trouve confronté à un défi démographique majeur : d'ici 2050,
sa population devrait quasiment doubler, atteignant les 52 millions d'habitants.
En 2018, près de la moitié des Camerounais avaient moins de 15 ans, avec une
moyenne de 4,8 enfants par femme. Parallèlement, les conditions de vie se
détériorent en raison de défis environnementaux significatifs, avec plus de 1,5
million d'hectares de forêts perdus entre 2001 et 2020.
Les changements climatiques exposent davantage la population aux risques de
pauvreté et de famine, que ce soit du fait de la désertification, de la
pluviométrie, ou de la sécheresse. Des recommandations émises par la Banque
Mondiale appellent les pays à mettre en place des réformes rapides pour
préserver l'environnement, assurer la résilience du pays et de sa population,
transformant ainsi les défis en opportunités. Forts de ce constat, les équipes de
JMA lancent leur ouvrage recensant les bonnes pratiques portées par 30
structures agissant sur l’ensemble du territoire camerounais dans 5 domaines
clés de la transition écologique et environnementale à savoir : l’agroécologie, la
gestion des déchets, la protection de la nature, les outils de la transition
écologique et la transition énergétique.