
Je suis Baltazar ATANGANA, Gender and Inclusion specialist, écrivain et activiste environnemental. Je suis le fondateur et le chargé des programmes de l’organisation For greening. L’objectif phare de notre organisation est de promouvoir la lutte contre les changements climatiques à travers une démarche inclusive et participative.
Notre mission:
Sensibiliser et soutenir les communautés locales et autochtones, les femmes et les jeunes surtout, dans la lutte contre les dérèglements climatiques à travers une manière de valorisation des pratiques environnementales, qui consiste à renforcer leurs capacités sur l’importance de conserver la biodiversité et de préserver la nature dans un contexte marqué par les polycrises.
Les femmes sont principalement concernées par les effets du changement climatique. Selon l’Unesco, pas moins de 80 % des personnes déplacées par le changement climatique et les catastrophes naturelles sont des femmes et des filles.
1. Quels sont les principaux obstacles auxquels les femmes et les filles sont confrontées lorsqu’elles aspirent à exercer un leadership dans la lutte contre le changement climatique? Quelles stratégies efficaces peuvent être déployées pour surmonter ces défis ?
Les principaux obstacles pour les femmes et les filles sont souvent le manque d’accès aux ressources, les inégalités socio-économiques et culturelles, ainsi que le manque de représentation. Pour surmonter ces défis, il est essentiel de promouvoir l’éducation, l’autonomisation économique, et d’encourager la participation et la formation au leadership.
2. Quelles actions concrètes peuvent être entreprises pour assurer une participation significative des femmes et des filles dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes visant à lutter contre le changement climatique et à s’adapter aux catastrophes naturelles ?
Pour assurer une participation significative, il est important d’intégrer des mécanismes de soutien spécifiques aux femmes, de favoriser l’inclusion dans les processus décisionnels, et de garantir un accès équitable aux opportunités et aux ressources. Concrètement, on devrait établir des quotas pour la représentation des femmes dans les instances de gouvernance, encourager la création de réseaux de femmes pour le partage des connaissances et des expériences, et mettre en place des mécanismes
de mentorat pour soutenir le leadership féminin.
3. Comment peut-on favoriser une transition écologique efficace et comment pouvons-nous étendre ces pratiques à l’échelle mondiale ?
Pour favoriser une transition écologique efficace, il est crucial de promouvoir des politiques incitatives, d’investir dans des technologies durables, de sensibiliser et d’éduquer les communautés, et de renforcer la coopération internationale pour partager les meilleures pratiques et les solutions.
De manière opérationnelle, il faudrait promouvoir des pratiques agricoles durables telles que l’agroécologie, encourager l’utilisation de sources d’énergie renouvelables comme l’énergie solaire pour les ménages, sensibiliser sur la gestion durable des ressources naturelles, et faciliter l‘accès des femmes aux technologies vertes et aux formations pertinentes.